Déroulement des cours

Cette page décrit le déroulement des cours. L’étiquette à suivre s’inspire de celle en vigueur au Japon, mais de façon bien moins stricte. De nombreux mots japonais sont utilisés (au moins pour nommer les techniques) ; un petit lexique franco-japonais est disponible.

Équipement nécessaire

Pour les cours d’essai, une tenue de sport ample (jogging et t-shirt à manches longues) suffit.

Pour commencer à pratiquer l’aïkido, il faut l’équipement suivant:

  • Un simple kimono blanc (de karaté ou de judo). Il est possible de porter un t-shirt blanc sous la veste de kimono.
  • Une ceinture blanche.
  • Une paire de sandales ou de tongs pour aller des vestiaires aux tapis.
  • Une gourde ou une bouteille d’eau, quand il fait chaud ou que le cours est particulièrement intense.

Il est possible de pratiquer en chaussettes, par exemple en cas de verrue plantaire.

Le club prête des armes à ceux qui n’en ont pas, mais un élève motivé pourra envisager d’acheter ses propres armes:

  • bokken (sabre de bois),
  • (bâton),
  • une housse pour le transport.

Les élèves les plus gradés (à partir du 1er dan, donc après plusieurs années de pratique) portent une ceinture noire et éventuellement un hakama (pantalon large et foncé) ou un pantalon de kimono noir.

Préparation

Dans la mesure du possible, il faut arriver à l’heure, normalement propre (en particulier les pieds et les mains), les cheveux longs attachés. Il est préférable de ne pas avoir des ongles trop longs.

On se change dans les vestiaires. Il faut retirer tous les bijoux et accessoires qui pourraient se casser ou blesser quelqu’un: bracelet, montre, collier, bague, boucle d’oreille…

Il est possible de pratiquer avec des lunettes. Si besoin, un cordon serré derrière la tête peut aider à les tenir en place pendant les chutes.

Une fois en tenue, on se rend en sandales jusqu’aux tapis, à l’opposé du kamiza (la photo du fondateur). On laisse les sandales et la gourde sur le bord et on peut alors monter sur le tapis.

Entrée et sortie des tapis

Quand on entre et sort des tapis, il faut saluer debout, depuis le bord du tapis, en direction du kamiza (la photo du fondateur).

Si le cours n’est pas commencé, on peut commencer à s’étirer et s’échauffer doucement. Si le cours a déjà commencé, on se place en seiza (à genoux) sur le bord du tapis et on attend que le professeur nous fasse signe de rejoindre le cours.

Début du cours

Pour marquer le début du cours, le professeur organise un salut en groupe: le professeur se place en seiza (à genoux) dos au kamiza (la photo du fondateur); les élèves se placent en seiza en rang devant le professeur, rangés de gauche à droite par ordre de grade croissant.

Le professeur salue alors le kamiza (les élèves l’imitent), puis les élèves (et les élèves l’imitent). Tout le monde dit alors « Oneigaishimasu! » (phonétiquement, « onégaille chimass », qui signifie « s’il vous plait » en japonais).

Si besoin, le professeur organise un échauffement et des étirements spécifiques à la pratique qui va suivre.

Déroulement du cours

En général, le cours commence par la pratique des armes (sabre ou bâton), puis finit par le travail à main nue (taijustu). Le professeur montre un mouvement, les élèves saluent et travaillent ensuite ce mouvement, individuellement ou à deux.

Quand on commence et finit de travailler avec un partenaire, il convient de le saluer.

Aux armes, on va généralement travailler les mouvements de base (suburi) et les enchaînements en solo (kata), pour finir par du travail à 2 (ou plus). Les mouvements (attaques, contrôles, contre-attaques…) sont définis à l’avance pour permettre un travail en totale sécurité. On commence à distance, en décomposant les étapes, lentement (mais en conservant une attention et une intention martiale), pour intégrer les mouvements. Progressivement et en fonction du niveau de chacun, on va lier les mouvements, travailler la synchronisation avec le partenaire (awase), et éventuellement accélérer.

À mains nues, le travail se fait généralement à deux: uke qui attaque (par une saisie ou une frappe, selon ce qui est demandé) et tori celui qui exécute la technique d’aïkido montrée par le professeur. On échange les rôles toutes les 2 (ou 3 ou 4) fois. Le travail commence souvent de façon assez statique et décomposée (kihon) pour intégrer les placements et les mouvements justes. Ensuite, le même travail est réalisé de façon plus dynamique et fluide (ki no nagare).

Fin du cours

Pour marquer la fin du cours, le professeur organise un salut comme au début: le professeur salue le kamiza (les élèves l’imitent), puis les élèves (et les élèves l’imitent). On conclue le salut par « arigatō gozaimashita » (phonétiquement, « aligato gozaille machita », qui veut dire « merci » de façon très polie en japonais).

On salue à nouveau les élèves avec qui l’on a travaillé pendant le cours. On sort du tapis en saluant et on va se changer dans les vestiaires.

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